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Trail des Lavoirs 2018 (31km / 700D+)

  • Photo du rédacteur: antoinebeis9
    antoinebeis9
  • 7 mai 2018
  • 4 min de lecture

Un an tout juste après mon premier Trail, qui était justement celui des Lavoirs, retour sur les terres de Chevreuse et de la Vallée au même nom ! Cette édition 2018 signait ma reprise post-marathon, tout juste un mois après mes 42,195 km de Paris. Je suis donc parti sans trop savoir ce que cela allait donner. La récupération après le 8 avril a été laborieuse, et physiquement je n'ai clairement pas eu le temps de revenir au top (quelques sorties courtes et moyennes en run, une longue sortie vélo... Rien d'extraordinaire niveau entraînement les semaines précédentes donc). Heureusement je peux désormais compter sur une "machine" qui tourne plutôt bien. Et le marathon m'a au moins permis de mieux saisir et gérer ma fatigue et mes limites. Sans assurance excessive, je suis donc parti plutôt confiant. La course fut difficile mais super sympa, avec un temps et un cadre magnifique ! Et des bénévoles au top, comme à chaque fois !


Arrivée au Château de la Madeleine


Dimanche 6 au matin, je décolle à 7h30 pour arriver à 8h00 à Chevreuse. Il fait beau, le temps est top, cela s'annonce parfait ! Une fois sur place, je monte directement au Château de la Madeleine récupérer mon dossard et me préparer tranquillement. J'y retrouve mon ami Gaëtan et son beau-frère qui courent aussi.

Vers 8h30, on sent déjà le soleil cogner. J'espérais secrètement qu'il y aurait un peu d'air comme la veille, mais je comprends rapidement que ça ne sera pas le cas. 8h50, on va se positionner pour départ, plutôt sur l'avant du peloton. Seule espérance : qu'il fasse frais dans les bois. 9h00, le départ est donné. Je pars relativement rapidement, sans doute trop, mais à ce moment là je le sens plutôt bien. La joie de retrouver la course, les gens sur le côtés qui te motivent... Bref l'ambiance générale est très bonne ! Puis assez vite j'ai chaud. Trop chaud. Et rapidement je sens que j'ai les cuisses fatiguées. Je ne pourrais probablement pas faire les 30 km à ce rythme. Mais les 8 premiers kilomètres se passent bien : on arrive vers Dampierre, Maincourt, le cadre est superbe. On retrouve un terrain sableux, avec de gros blocs de grès. Un terrain qui n'est pas sans rappeler celui de Fontainebleau, et à juste titre puisqu'il s'agit du même segment géologique, hérité de la mer Stampienne (c'était le moment culture/Le Sachiez-tu?). C'est à ce moment que Gaëtan me rattrape. Puis me dépasse. Moi je décide de lever le pied. Je suis en petite forme, je n'ai clairement pas les jambes des grands jours, je préfère donc y aller tranquille. Je terminerai de toute façon, sauf imprévu. Au km 12, comme un idiot, je sens ma cheville gauche partir. Je relance pour tester sur les premières foulées si je ne me suis rien fait : les sensations sont bonnes, tout va bien. Au km 13 on retrouve nos collègues du "TDL court" pour 3 km. Il y a de nouveau plus de monde, l'ambiance est toujours sympa. Je passe le premier ravito sans m'arrêter, si ce n'est pour me passer la tête sous l'eau. Les 16 premiers kilomètres se passent donc bien. C'est à l'arrivée vers Port-Royal que les choses se compliquent. Je sens la fatigue arriver de manière plus nette, j'ai une petite baisse d'énergie sur 3/4 km à partir de ce moment là. Je mange un petit peu et je sens que l'envie revient. J'arrive finalement au 2e ravitaillement après le km 24 sans trop de soucis. Je m'arrête un peu, je bois, je mange, je prends le temps de souffler. Il fait de plus en plus chaud. Je bois régulièrement depuis le début de la course, et je m'arrose le crâne et la nuque dès que je le peux. Je remplie mes gourdes, et je repars. Il reste 7 km avant la fin, je suis fatigué mais confiant.


Je me souvenais de cette partie restante, qui ne fait que monter et descendre. Je savais que cela allait être casse-pattes, mais c'est aussi ça le plaisir du Trail ! Je cherche donc à m'économiser, j'écoute mon corps. Je marche dans la plupart des côtes, parfois j'arrive à trottiner même, puis je relance sur le plat. Musculairement ça commence à piquer sérieusement vers le km 27, mais je suis content, les douleurs qui m'avaient embêter sur la fin de mon marathon et durant les 2/3 semaines suivantes (dans le genoux gauche et l'aine droite) ont disparu et ne réapparaissent pas de toute la course. Ce que je ressens alors paraît donc peu de chose. Je termine la course au ralenti, j'insulte intérieurement les dernières montées et les longues allées droites qui n'en finissent plus. Arrivent enfin les premières maisons, et donc bientôt le Château. La délivrance est proche. Je passe la ligne d'arrivée, je regarde ma montre : 3h21.



Je termine 177e sur 487 au général pour ce TDL long (31 km et 700 D+), ce qui n'est pas si mauvais que cela pour quelqu'un en petite forme.



Une course qui m'échappe


Mon chrono est loin d'être excellent, mais comme j'étais parti sans idée arrêtée sur ce point, ni préparation physique spécifique, cela n'est pas très grave. La prochaine étape importante pour moi est le Trail de Samöens (49 km et 3000 D+), et l'essentiel, de très très loin, et d'habituer mon corps à fournir un effort continu sur plusieurs heures, plus que de chercher la vitesse. Du coup, mission accomplie. Je ne peux cependant que constater que cette course m'échappe pour la seconde fois. Il est toujours frustrant de courir sans avoir de très bonnes sensations. Cela avait déjà été le cas l'année dernière... Mais peut importe, je reviendrai l'année prochaine, et cette fois je compte bien faire péter le chrono ! ;) Le Trail des Lavoirs, un passage obligé pour ceux qui aiment courir dans le coin !




 
 
 

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